| đ«đ· Les deux premiĂšres journĂ©es se passent tranquillement dans un esprit promenade sportive. La vĂ©gĂ©tation diminue en hauteur au fur et Ă mesure que nous montons et la tempĂ©rature suit la mĂȘme logique... Le 3e jour nous sortons enfin de la vĂ©gĂ©tation et pouvons avoir une vue dĂ©gagĂ©e pendant notre marche. Le paysage est superbe. Quelques sommets nous entourent, des mers de nuages en fond de vallĂ©es, le cadre est incroyable. Nous atteignons les 3500m, et les efforts commencent Ă se faire ressentir. Pas tant que nos jambes commencent Ă tirer, mais surtout que la respiration se rend peu Ă peu plus difficile. Les guide ont prĂ©vu un journĂ©e d'adaptation autour de 400m d'altitude avec une Ă©tape qui nous amĂšnera de 4200m Ă 4600 au camp de base pour l'ascencion finale. Nous avons donc passĂ© 24h quasiment Ă la mĂȘme altitude. C'est une bonne chose. La derniĂšre ascencion sera la plus brutale. Le rĂ©veil est prĂ©vu Ă minuit... Nous sortons du duvet et nos faisons rĂ©veiller par une soupe de lĂ©gumes et quelques fayots/patates ! Il a un peu neigĂ©, la tempĂ©rature n'est plus celle de mon Ăźle tropicale. L'ascension des 1300m restant dĂ©bute. Le rythme est lent. Avec HervĂ©, nous respectons un rythme d'ascencion et de pauses qu'il m'a proposĂ©. On s'alimente toute les demie-heure, on boit tous les quarts d'heure. Les 5000m sont devant nous je tiens encore le coup. Le soleil se lĂšve alors sur le glacier. Nous avons une journĂ©e parfaite, grand soleil et glacier Ă©carlate. C'est superbe et lorsqu'on se demande parfois ce que l'on fait ici Ă souffrir, il suffit de lever la tĂȘte pour en avoir la rĂ©ponse. 5200m, nous y sommes, mon point de fatigue est lĂ . La respiration commence Ă ĂȘtre difficile, le mal de tĂȘte se fait sentir et je m'arrĂȘte de plus en plus souvent. HervĂ©, lui est bien. Vers 5500m je lui dis de continuer Ă son rythme. Je le suis plus doucement. Nous avons bien fait de prendre un guide chacun. Il disparait rapidement de ma vue. Je longe le glacier, je me concentre sur chacun de mes pas et chacune de mes respirations. C'est une lutte de chaque seconde et une ascencion qui se fait dĂ©sormais Ă la "gniaque". Vers 5800Ăč, je suis Ă©puisĂ©, et puis j'entends un cri venant d'en heut. Ce saligo d'HervĂ© est dĂ©jĂ en haut et me le fait savoir. Ca me redonne un peu de fiertĂ© et de force pour ne pas abandonner. La derniĂšre pente est lĂ , je passe sur le dernier plateau et voit enfin le sommet. DĂ©sormais plus aucun doute j'y arriverai ! HervĂ© est redecendu me chercher, c'est adorable. On finit les 50 derniers mĂštres de faux plat ensemble. Et lĂ ... stupide des plus stupides... Je jette un Ćil Ă mon ami et le provoque en me mettant Ă trottiner !!! Il emboite le pas et nous rions en mĂȘme temps que nous trotinons. Cela durera 20m et pas plus !! L'essoufflement monte subitement et nous fait arrĂȘter nos bĂ©tises. Nous rions de nos comportements d'enfants et arrivons au pas au sommet du kibo. Pour information je mesure 1m90, ma tĂȘte est donc Ă 5893,7m. HervĂ© lui mesure 1m80, sa tĂȘte n'est donc qu'Ă 5893,6m... Et oui, je suis allĂ© plus que toi HervĂ© !!!! | đŹđ§ Les deux premiĂšres journĂ©es se passent tranquillement dans un esprit promenade sportive. La vĂ©gĂ©tation diminue en hauteur au fur et Ă mesure que nous montons et la tempĂ©rature suit la mĂȘme logique... Le 3e jour nous sortons enfin de la vĂ©gĂ©tation et pouvons avoir une vue dĂ©gagĂ©e pendant notre marche. Le paysage est superbe. Quelques sommets nous entourent, des mers de nuages en fond de vallĂ©es, le cadre est incroyable. Nous atteignons les 3500m, et les efforts commencent Ă se faire ressentir. Pas tant que nos jambes commencent Ă tirer, mais surtout que la respiration se rend peu Ă peu plus difficile. Les guide ont prĂ©vu un journĂ©e d'adaptation autour de 400m d'altitude avec une Ă©tape qui nous amĂšnera de 4200m Ă 4600 au camp de base pour l'ascencion finale. Nous avons donc passĂ© 24h quasiment Ă la mĂȘme altitude. C'est une bonne chose. La derniĂšre ascencion sera la plus brutale. Le rĂ©veil est prĂ©vu Ă minuit... Nous sortons du duvet et nos faisons rĂ©veiller par une soupe de lĂ©gumes et quelques fayots/patates ! Il a un peu neigĂ©, la tempĂ©rature n'est plus celle de mon Ăźle tropicale. L'ascension des 1300m restant dĂ©bute. Le rythme est lent. Avec HervĂ©, nous respectons un rythme d'ascencion et de pauses qu'il m'a proposĂ©. On s'alimente toute les demie-heure, on boit tous les quarts d'heure. Les 5000m sont devant nous je tiens encore le coup. Le soleil se lĂšve alors sur le glacier. Nous avons une journĂ©e parfaite, grand soleil et glacier Ă©carlate. C'est superbe et lorsqu'on se demande parfois ce que l'on fait ici Ă souffrir, il suffit de lever la tĂȘte pour en avoir la rĂ©ponse. 5200m, nous y sommes, mon point de fatigue est lĂ . La respiration commence Ă ĂȘtre difficile, le mal de tĂȘte se fait sentir et je m'arrĂȘte de plus en plus souvent. HervĂ©, lui est bien. Vers 5500m je lui dis de continuer Ă son rythme. Je le suis plus doucement. Nous avons bien fait de prendre un guide chacun. Il disparait rapidement de ma vue. Je longe le glacier, je me concentre sur chacun de mes pas et chacune de mes respirations. C'est une lutte de chaque seconde et une ascencion qui se fait dĂ©sormais Ă la "gniaque". Vers 5800Ăč, je suis Ă©puisĂ©, et puis j'entends un cri venant d'en heut. Ce saligo d'HervĂ© est dĂ©jĂ en haut et me le fait savoir. Ca me redonne un peu de fiertĂ© et de force pour ne pas abandonner. La derniĂšre pente est lĂ , je passe sur le dernier plateau et voit enfin le sommet. DĂ©sormais plus aucun doute j'y arriverai ! HervĂ© est redecendu me chercher, c'est adorable. On finit les 50 derniers mĂštres de faux plat ensemble. Et lĂ ... stupide des plus stupides... Je jette un Ćil Ă mon ami et le provoque en me mettant Ă trottiner !!! Il emboite le pas et nous rions en mĂȘme temps que nous trotinons. Cela durera 20m et pas plus !! L'essoufflement monte subitement et nous fait arrĂȘter nos bĂ©tises. Nous rions de nos comportements d'enfants et arrivons au pas au sommet du kibo. Pour information je mesure 1m90, ma tĂȘte est donc Ă 5893,7m. HervĂ© lui mesure 1m80, sa tĂȘte n'est donc qu'Ă 5893,6m... Et oui, je suis allĂ© plus que toi HervĂ© !!!! |